Récipiendaire du Mérite du CIQ 2025
Pour son dévouement exceptionnel, pour l’impact concret et durable de ses travaux sur la santé des enfants et pour l’exemple qu’elle représente au sein du système professionnel québécois, le Conseil interprofessionnel du Québec est fier de décerner le Mérite du CIQ à la professeure Christiane Auray-Blais, biochimiste.
Mme Auray-Blais, professeure titulaire au département de pédiatrie de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke, est une scientifique dont la carrière illustre à merveille ce que peut accomplir une professionnelle guidée à la fois par la rigueur de la recherche et par la compassion humaine.
Biochimiste, elle a consacré sa vie professionnelle à la détection et à la compréhension des maladies rares, particulièrement celles touchant les nouveau-nés et les enfants.
Visionnaire, elle a été au cœur de la mise en place du programme de dépistage néonatal élargi au Québec, un outil de santé publique dont la portée a été inestimable. Grâce à ses travaux, des milliers de familles ont pu recevoir rapidement un diagnostic et un suivi approprié, changeant littéralement le cours de leurs vies.
Derrière les chiffres et les protocoles scientifiques, il y a chez elle une profonde conviction : chaque enfant mérite de commencer sa vie avec les meilleures chances possibles.
Chercheuse de calibre international, la professeure Auray-Blais a aussi contribué à l’avancement des connaissances sur la maladie de Fabry, en développant des méthodes innovantes de détection et de suivi qui sont maintenant reconnues et utilisées à travers le monde. Elle incarne cette science qui ne s’arrête pas aux frontières, qui se partage et qui s’enseigne avec générosité.
Mais au-delà de son impressionnante carrière scientifique, ce qui frappe chez elle, c’est sa constance et son humanité. Collègues, étudiants, cliniciens et familles parlent d’elle comme d’une femme engagée, bienveillante et d’un leadership inspirant.
À travers son parcours, elle a su démontrer que la compétence professionnelle et la sensibilité humaine ne s’opposent pas : elles se nourrissent l’une de l’autre. Elle a fait de sa profession un véritable levier de protection du public et de progrès collectif.